HISTOIRE DU VIN

Les égyptiens faisaient du vin 3000 ans avant J-C. Ils transmirent leur savoir aux Grecs. Ces derniers codifièrent la bonne manière de tailler la vigne, qui, laissée à l'état naturel, est une liane capable de ramper sur des dizaines de mètres.

Les romains perfectionnèrent la fabrication du vin proprement dite. Leur souci majeur en Gaule était de produire beaucoup de façon à exporter vers l'Italie, la Grande-Bretagne ou le Rhin. Ils ont donc planté le vignoble près des voies navigables. Avec eux, la vigne s'implante progressivement le long de la vallée de la Garonne, en Bourgogne, dans la vallée de la Loire, puis en Champagne et en Alsace.

C'est l'apogée du vignoble, autour de 270 après J-C

Le déclin de Rome et les invasions barbares font retomber la vigne dans l'oubli. mais les moines de l'an mil la relancent et fondent la renommée des vins du Languedoc Roussillon, de Bourgogne et d'Alsace.

Deux siècles plus tard, Bordeaux fait sa percée, soutenue par les importations britanniques.

A partir de 1863, un insecte venu d'Amérique infeste les vignes : c'est le phylloxéra.
La maladie contraignit les vignerons à tout arracher (sauf les vignes plantées dans le sable qui fait fuir l'insecte).

Un remède est trouvé : il faut greffer la vigne sur des ceps américains, dont l'écorce épaisse résiste à la piqûre de l'insecte. Mais toutes les parcelles ne furent pas replantées. Plus récemment, les grandes gelées de l'hiver 1956 ont aussi remodelé le vignoble, en particulier dans le Bordelais, en Provence et dans la vallée du Rhône.


Les cailloux (on les appelle galets à Châteauneuf-du-Pape, graves dans le Médoc, perrières en Bourgogne) stockent la chaleur et réfléchissent la lumière du soleil sur les raisins, ce qui leur permet de bien mûrir.

La vigne aime les sols pauvres qui obligent la plante à faire descendre profondément ses racines, de façon à ne pas dépendre que des orages ou des pluies aléatoires pour trouver sa ration d’eau quotidienne et nécessaire.

L‘idéal pour la vigne est d’être plantée en pente, pour bien profiter du soleil (l’inclinaison peut atteindre 60 % en Alsace), dans une exposition est-sud-est (c’est surtout important pour les régions froides), dans un coin abrité du grand vent.